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Pourquoi suivre une thérapie par l'hypnose ou l'EMDR ?
Traumas
La séparation, quel qu’en soit le motif, est un moment crucial et hélas indispensable dans le processus de guérison et de développement personnel. Elle nécessite la plupart du temps un adieu à un espace dans lequel on se sentait en sécurité et un adieu également à une personne qu’on a pu voir comme un guide bienveillant. C’est cette distance qui crée une rupture nécessaire pour développer son autonomie grâce à une période de remise en cause et d’introspection. Cette étape peut passer par des émotions contradictoires comme la tristesse de perdre un soutien important mais aussi l’excitation de commencer quelque chose de nouveau. Cela peut être la plupart du temps le début d’une nouvelle période de vie, après avoir en thérapie consolidé ses acquis, pris de la confiance en soi, appris à développer son autonomie afin de mieux affronter les futurs défis.
Les victimes de viol et d’agressions sexuelles sont hélas beaucoup trop nombreuses, la thérapie peut les aider à se reconstruire, à traiter leurs traumatismes, à développer leur confiance et leur confiance afin qu’elles puissent penser à leur passé en s’en sentant libérées. Tout ceci sera accompagné d’une gamme complexe d’émotions et de sentiments, de la peur, de la colère, de la tristesse, de l’incompréhension, de la culpabilité également. Pendant la thérapie, la victime va acquérir des outils qui vont lui permettre de se reconstruire après ses expériences traumatisantes. La plupart du temps, l’EMDR sera utilisée pour traiter les souvenirs traumatiques, ensuite une hypnothérapie pourra permettre à la personne de passer de la vulnérabilité à la libération de manière à ce qu’elle puisse enfin vivre sa vie, avoir des relations sexuelles épanouies également si c’est son souhait, retrouver confiance en elle mais aussi dans les autres.
Pour les victimes d’attouchements la thérapie consiste dans un premier temps à créer un environnement sécurisé dans lequel la personne va pouvoir s’exprimer sans crainte. Le travail consistera à apaiser et sécuriser la personne, à l’aider à reprendre confiance et estime puis, dans un second temps à apprendre à reconstruire une relation de confiance avec l’autre.
Une thérapie en EMDR est très souvent nécessaire afin que la victime puisse se libérer de son passé mais aussi des réactions réflexes qu’elle a souvent quand on la touche, par exemple, ou quand elle est plus globalement en contact avec des personnes ou des situations qui déclenchent des réactions de fuite.
L’inceste est hélas un motif fréquent de consultation et la première étape est d’établir une relation de confiance avec la victime qui, trop souvent, a été niée, invisibilisée, réduite au silence ou minimisée. Faire sortir la victime de son silence en créant un climat de confiance et de sécurité est absolument nécessaire. Ensuite, une thérapie en EMDR, petit à petit, aidera la personne à sortir de ses traumatismes, de sa culpabilité et de sa honte, comme de ses peurs incontrôlables.
Le thérapeute aidera la victime à se reconstruire, à rompre éventuellement avec un environnement social ou familial toxique.
Cet accompagnement sera progressif, l’accompagnement doit être sécurisant et progressif pour ne pas brusquer la personne et l’amener pas à pas vers sa libération et son autonomie.
La perte d’un être cher, d’un compagnon ou d’une compagne, le décès d’un enfant ou d’un ami peuvent être vécus comme des traumatismes profonds que le temps n’arrive pas à guérir.
Pour aider les personnes à faire face à la douleur de la perte, au manque, pour permettre que leurs émotions qu’elles ont parfois refoulée s’expriment, l’hypnothérapie comme l’EMDR sont utilisées. En créant un espace sécurisé, le thérapeute permet à la personne de comprendre et d’exprimer ce qu’elle a ressenti ou ressent encore tout en favorisant une forme d’acceptation de la réalité de la perte.
Le but est de faire en sorte que la personne puisse continuer sa vie, de manière plus apaisée et sereine, tout en continuant à honorer la mémoire de l’être cher qu’elle a perdu.
Les accidents de la vie peuvent être vécus comme de réels traumatismes. Le chômage, le licenciement, le divorce, la retraite sont autant de moments de transitions majeurs qui sont souvent liés à la notion de séparation. On quitte un environnement, un être cher, un lieu qu’on a aimé, un travail… Cela peut donc engendrer des sentiments de perte ou de désorientation, d’incertitude, de toute, car ils marquent la fin d’une période significative de notre vie.
La thérapie visera alors à permettre au consultant d’accueillir ses émotions, de comprendre que cette transition est temporaire et qu’elle débouche ensuite sur une nouvelle période.
On fait le deuil de qui on était pour se réinventer.
Addictions
Arrêter de fumer est un processus de transformation profonde souvent lié à la séparation. En effet, le fumeur, souvent entravé par une dépendance puissante doit se séparer de la cigarette qui est devenue comme une amie, une compagne du quotidien qui a été là, à ses côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments.
Cette séparation provoque des émotions multiples, de l’anxiété à la libération en passant pas la colère, la tristesse ou la frustration.
Afin d’aider la personne à faire le deuil du tabac, le thérapeute lui apprend dans un premier temps à gérer ses émotions pour que, petit à petit, elle n’aie plus besoin de cette béquille émotionnelle.
On pourra ainsi explorer les causes profondes de l’addiction, traiter éventuellement les traumatismes qui ont généré la dépendance.
En se libérant de la cigarette la personne reprend le contrôle et cette libération devient comme un catalyseur de croissance personnelle, une fierté, mais aussi, et surtout, la possibilité de vivre une vie plus saine et plus libre.
L’hypnose est une des thérapies les plus efficaces pour se débarrasser du tabac en une deux à trois séances.
Les addictions sont un phénomène hélas très présent dans notre société et un motif fréquent de consultation chez les différents professionnels de santé et thérapeutes.
L’hypnose se révèle relativement efficace pour traiter l’addiction à l’alcool quant à l’EMDR, elle peut se révéler extrêmement efficace si l’origine de l’alcoolisme est d’ordre traumatique.
Très souvent, le bénéfice secondaire de cette addiction est lié au système de récompense du cerveau, on boit pour oublier ou pour fuir quelque chose de traumatique, comme un réflexe qu’on n’arrive plus à contrôler. Les personnes alcooliques apprennent à se détacher d’une substance qui a accompagné une grande partie de leur vie et réapprennent à gérer autrement qu’avec l’alcool leur quotidien pour une vie plus saine et plus libre.
Cannabis, cocaïne, amphétamines, 3 MMC, ecstasy, héroïne ou encore addiction
aux Médicaments sur ordonnance tels que les analgésiques, opioïdes ou les somnifères, la liste des drogues est bien trop longue. Une dépendance est rarement présente « par hasard », la plupart du temps elle provoque un effet positif sur le moment, ce qu’on appelle en hypnose un « bénéfice secondaire ».
Très souvent, le bénéfice secondaire d’une addiction est lié au système de récompense du cerveau, pour se calmer, pour déstresser, pour oublier, pour gérer ses émotions ou ses traumatismes non résolus.
Malheureusement, la dépendance entraine à la fois des effets secondaires dommageables à la santé, une perte de contrôle, absence de liberté et mésestime de soi, obésité, dé-sociabilisation etc.
En thérapie, on s’interroge sur les bénéfices secondaires, on traite les causes consciente et inconscientes de l’addiction.
En plus des addictions à des substances nocives (tabac, alcool, drogues…) on trouve des dépendances qui correspondent à des addictions comportementales.
Addiction au Jeu Pathologique : également connue sous le nom de ludomanie, c’est une obsession pour les jeux de hasard
Addiction au Sexe
Addiction à la Nourriture
Addiction à Internet, aux réseaux sociaux et aux Jeux Vidéo
Addiction au Travail
Addiction au Shopping
Addiction à la Pornographie
Addiction à l’amour et dépendance affective
En thérapie, la personne apprend à retrouver confiance en elle et à retrouver une forme de contrôle et bien plus de liberté.
Deuil & séparation
La séparation amoureuse peut être vécue comme un événement brutal et douloureux, comme un moment de grande vulnérabilité qui fait passer la personne par des émotions similaires à celles que l’on éprouve quand on traverse un deuil : déni, colère, culpabilité, tristesse, dépression, peine immense, acceptation…
Pour vous aider à traverser ces étapes, l’hypnose, comme l’EMDR, peuvent se révéler très efficaces.
Pour sortir de ce tourbillons d’émotions intenses, la thérapie vise à comprendre ce qui s’est joué dans la relation à l’autre et à développer des stratégies pour que dans un premier temps la personne puisse apprendre à gérer son chagrin, puis, dans une ou plusieurs autres séances, apprendre à accepter la rupture pour pouvoir se redécouvrir et construire des relations futures plus saines, moins toxiques.
La rupture comme le divorce sont des passages de la vie qui représentent des transitions particulièrement chargées en émotions. Lors de ces bouleversements, il peut être important pour la personne qui les vit de trouver en thérapie du soutien et un lien sécurisé dans lequel elle pourra se confronter à ses émotions et les exprimer.
Parmi les techniques utilisées pour que le consultant apprenne à progressivement gérer ses émotions et retrouver confiance dans la relation amoureuse on peut citer les techniques de relaxation, la visualisation positive et le ressourcement, le renforcement de l’estime de soi et la reconnexion à des souvenirs plus positifs.
Toute personne est confrontée dans son parcours à ce qu’on appelle des changements de vie, ils englobent une grande variété d’événements tels que la perte d’un emploi, une mutation, un déménagement, la naissance d’un enfant, un mariage, la retraite, etc.
Ces transitions entraînent parfois des bouleversements émotionnels et psychologiques et peuvent être vécu de manière aussi forte qu’une rupture ou un deuil.
Pour faciliter ces changements, le thérapeute permet à la personne de développer de nouvelles stratégies pour gérer son stress, pour accepter la fin d’une étape et préparer la suivante plus sereinement. En effet, ces changements sont également bien souvent des opportunités de croissance personnelle et de développement de soi.
Le deuil se définit de plusieurs manières dont voici les plus courantes selon le Larousse :
– Perte, décès d’un parent, d’un ami.
– Douleur, affliction éprouvée à la suite du décès de quelqu’un, état de celui qui l’éprouve.
On dit que le deuil est composé de cinq étapes :
Choc et déni
Colère et culpabilité
Marchandage et négociation
Tristesse et dépression
Acceptation et rétablissement
Lorsque vous traversez un événement douloureux, que ce soit un deuil ou une séparation, votre cerveau, naturellement, vous permet à votre rythme de passer ces cinq étapes pour que vous puissiez penser enfin à la personne que vous aimez et qui est décédée (ou dont vous êtes séparé) sans cette peine immense.
Pour vous aider à traverser ces étapes, lorsque vous les vivez, l’hypnose peut être très efficace pour vous aider.
La thérapie peut permettre à la personne de travailler sur ses émotions, à apprendre à se relaxer ou à se libérer de son stress, à permettre de se reconnecter à des souvenirs positifs en accomplissant d’abord symboliquement les différentes étapes du deuil.
Si le deuil est vécu comme un traumatisme dans le cas de la mort d’un enfant par exemple, ou dans le cas d’une mort brutale, injuste, ou imprévue, alors le thérapeute utilisera probablement des techniques d’EMDR afin de favoriser la résilience et pour permettre à la personne de pouvoir repenser à la personne disparue sans émotion trop douloureuse ou invalidante, afin qu’elle puisse enfin honorer sa mémoire ou trouver du réconfort dans les bons souvenirs partagés avec elle.
Phobies
La phobie des araignées, ou encore arachnophobie est une peur, en partie irrationnelle, que la personne n’arrive pas à contrôler. Cela va perturber sa vie quotidienne et l’amener à développer des réflexes ou des stratégies de fuite pour éviter l’élément déclencheur du réflexe phobique.
Afin de traiter cette phobie, le thérapeute pourra utiliser l’hypnose pour amener la personne à une exposition symbolique progressive et une désensibilisation, également progressive.
Si la phobie est complexe, si elle est révélatrice d’un traumatisme psychique plus ancien, alors on utilisera plutôt l’EMDR afin de comprendre les racines de la peur, identifier les déclencheurs et réapprendre progressivement à être confronté à l’araignée tout en gérant ses émotions et le stress.
Le but est de permettre à la personne, quelle que soit la thérapie utilisée, de pouvoir vivre son quotidien sans être limitée par sa peur.
La phobie de l’avion, également connue sous le nom d’aviophobie, est une anxiété intense liée aux voyages aériens.
La plupart du temps, c’est une phobie complexe qui repose essentiellement sur la peur de ne pas pouvoir contrôler. En effet, dans un avion (mais c’est le cas aussi en train, en bateau ou en voiture quand on est passager) la personne est obligée de lâcher prise, elle ne peut pas contrôler ce qu’il se passe.
La thérapie consistera le plus souvent à permettre, après une ou deux séances d’hypnose ou d’EMDR, à la personne d’apprendre à se contrôler elle-même par des techniques de respiration, de visualisation ou d’auto-hypnose.
Petit à petit, la personne retrouve confiance en elle et peut affronter sa crainte des vols et se retrouve à nouveau libre de ses déplacements.
La phobie de la foule, qu’on appelle aussi parfois énochlophobie, peut amener la personne qui la subit dans des états d’anxiété importants et empêcher progressivement sa vie sociale.
En thérapie, on réfléchira aux différentes causes, traumatiques ou non, de cette peur extrême et on s’intéressera aux déclencheurs de cette phobie, aux mécanismes mentaux qui l’entraînent.
On pourra utiliser une approche cognitivo-comportementale pour permettre au consultant de réduire progressivement son anxiété, on lui apprendra comment gérer son stress et ses émotions envahissantes afin que petit à petit il puisse à nouveau sortir et se confronter au monde. Le but est d’utiliser des techniques d’hypnose ou d’EMDR pour que la personne puisse réapprendre à s’adapter aux situations sociales sans qu’elle soit submergée par sa peur afin qu’elle puisse surmonter sa peur et reprendre le contrôle de sa vie sociale.
La claustrophobie correspond à une anxiété incontrôlable liée à le peur des espaces clos, fermés. Elle peut être extrêmement handicapante pour les personnes qui y sont confrontées car peu à peu la personne n’ose plus sortir de chez elle et toute situation hors de sa zone de confort devient ingérable. Ainsi, elle ne va plus dans aucun lieu fermé, cinémas, salles de spectacles, ascenseur, grotte, petites pièces et peu à peu son quotidien devient infernal.
En thérapie, on va chercher quelles sont les causes traumatiques ou non de cette phobie, identifier les déclencheurs. Une fois cela fait, après avoir bien exploré les origines de cette peur et son mécanisme de fonctionnement, on utilisera le plus souvent une à plusieurs séances d’EMDR afin de permettre au consultant d’affronter graduellement sa peur. D’abord de manière symbolique puis, petit à petit, grâce à des techniques pour apaiser les pensées anxiogènes et les émotions entravantes telles que la peur ou l’angoisse, voire la panique, le thérapeute apprend au consultant à retrouver lui-même la sécurité en fournissant un cadre sécurisé.
En réduisant l’anxiété et en permettant à la personne de s’habituer progressivement à ce qui déclenchait auparavant ses réflexes phobique, la thérapie amène la personne à retrouver une vie normale dans laquelle elle peut faire face sereinement aux endroits clos.
La peur des aiguilles, connue également sous le nom de trypanophobie, est une phobie qui peut compliquer grandement la vie de la personne qui en est victime. Dans de nombreuses situations médicales importantes (telles que les vaccinations ou les prises de sang par exemple) la personne se retrouve comme paralysée et peut faire des crises de panique, d’angoisse ou déclencher (sans le vouloir) des malaises vagaux.
En thérapie, on ira explorer les origines de la peur qui peuvent être liées à un acte médical subi pendant l’enfance par exemple ou à la fréquentation d’un hôpital comme patient ou comme visiteur à une époque de sa vie.
Comme pour toute phobie, une fois les origines explorées et les mécanismes identifiés on travaillera en hypnose et/ou en EMDR pour permettre au consultant de restructurer les pensées négatives liées à sa peur des aiguilles ou des piqures. Techniques de respiration, visualisation positive et ré habituation progressive associées à une désensibilisation progressive seront utilisées.
La peur de vomir, ou émétophobie, est une phobie souvent très handicapante qui va avoir des conséquences sur la qualité de vie et les habitudes alimentaires de la personne qui la subit. Peu à peu la personne phobique se coupe de la vie sociale, cesse d’aller au restaurant, cesse de manger en public et cela finit par impacter de nombreux autres domaines de sa vie tant la nourriture et l’alimentation font partie de notre quotidien et de nos activités sociales.
Pour cette phobie également, une fois les origines explorées et les mécanismes identifiés on travaillera en hypnose et/ou en EMDR pour permettre au consultant de s’habituer progressivement à l’idée même de vomir. On travaillera également sur les pensées anxiogènes qui participent au mécanisme, la personne finissant par se déclencher des envies de vomir simplement parce qu’elle pense qu’elle ne veut surtout pas que ça arrive.
L’hypnothérapie offre un espace sécurisé où la personne peut explorer ses peurs, souvent liées à l’enfance, apprendre à les contrôler puis à les dépasser et ainsi vivre une vie plus sereine et surtout plus libre.
La peur de rougir, ou érythrophobie, peut être vécue comme particulièrement handicapante, car elle finit souvent par affecter et la confiance en soi et les interactions sociales.
Après une première séance dite de prise de contact pendant laquelle j’échange avec la personne pour faire le point sur son rapport à l’objet phobique et les différentes manières de traiter son problème nous mettons en place une stratégie thérapeutique.
La plupart du temps, la phobie simple sera traitée en deux à trois séances d’hypnose si elle est simple, si elle est plus complexe il faudra passer par une ou plusieurs séances d’EMDR afin que la personne puisse progressivement se désensibiliser et se libérer du regard de l’autre qui est, bien souvent, ce qui se cache derrière la crainte du rougissement.
La personne apprend à s’accepter telle qu’elle est, à se valider sans avoir besoin et sans craindre le regard de l’autre et elle finit par s’autonomiser de manière à pouvoir enfin retrouver des interactions sociales, amicales, professionnelles ou amoureuses sans craindre de devenir toute rouge, soit en l’assumant, soit tout simplement parce que le symptôme, n’ayant plus d’utilité, finit par disparaître totalement.
Gestion des émotions
On ne rappellera jamais assez à quel point il est important de prendre en charge sa santé émotionnelle parce que notre santé physique dépend en grande partie de notre santé émotionnelle.
L’approche en hypnothérapie se base sur des approches visant à identifier les causes de l’angoisse, elle propose de mettre en place des mécanismes efficaces de gestion du stress afin de permettre au consultant d’avoir une vie plus apaisée.
On travaillera également sur les structures des pensées irrationnelles liées à l’anxiété, on mettra en place de nouveaux schémas de pensées en identifiant comment le mental produit des pensées négatives et en apprenant à la personne à rediriger ses pensées.
Dans cet espace sécurisé et confidentiel, la personne peut avec son thérapeute aller au fond de ce qui la préoccupe tout en ayant des solutions et une prise en charge efficace.
Petit à petit, vous finissez par reprendre le contrôle de votre vie et de vos angoisses plutôt que d’être controlée.e par vos peurs.
Comme pour l’angoisse, le traitement de l’anxiété en hypnothérapie consiste à identifier les origines de l’émotion puis à mettre en place des stratégies pour aider les individus à identifier leurs pensées négatives, identifier également les déclencheurs des émotions non désirées.
Cela peut se faire par des techniques de visualisation, de relaxation, de respiration ou par le biais de protocoles qui visent à se réconcilier avec son enfant intérieur.
Si vos émotions sont causées par des réflexes que vous n’arrivez hélas pas à contrôler rationnellement et consciemment, nous discuterons ensemble de comment l’EMDR, en permettant à vos traumas d’être comme rangés dans le passé, peut vous aider.
En fournissant un espace sécurisé où les personnes peuvent exprimer puis analyser les sources de leur anxiété, la thérapie permet, par une exposition progressive, de reprendre le contrôle, favorisant ainsi un bien-être émotionnel, permettant ainsi une vie plus épanouissante et équilibrée.
Le stress est un motif très fréquent de consultation, il est souvent lié à une vie moderne dans laquelle il faut beaucoup gérer, supporter une forme de charge mentale, être performant…
Malheureusement, tout cela peut avoir un impact très fort sur le corps, le stress étant à l’origine de nombreuses maladies telles que l’insomnie, certaines maladies cardiaque, il peut aussi entraîner une alimentation équilibrée, la personne « mangeant » ses émotions.
En travaillant sur les modalités et les sous modalités d’une pensée angoissante on peut apprendre à bien mieux gérer son émotionnel.
Le langage de l’inconscient étant le plus souvent symbolique on pourra utiliser en hypnose des symboles ou des métaphores comme celles de la barque, du nuage ou de la montgolfière : il s’agit de demander à son inconscient, via la métaphore symbolique, de se débarrasser, de se décharger de poids ou d’émotions paralysantes.
La colère est une émotion qui peut s’avérer particulièrement handicapante : les personnes qui la subissent ne se contrôlent plus, prononcent des mots qu’elles ne pensent pas forcément, tout cela sur le coup de l’émotion.
La thérapie consiste dans un premier temps à identifier ce qui provoque véritablement la colère, ses causes cachées, cela peut se faire par des techniques de régression ou encore en EMDR si l’origine de la colère vient d’un traumatisme non réglé.
Afin de soutenir et d’accompagner ensuite la personne dans le but de lui permettre de retrouver le contrôle de son émotionnel on insistera également sur des techniques de respiration, la plus efficace sur le plan psychique et physique se révélant être pour la plupart des personnes la respiration en cohérence cardiaque.
La peur est parfois une émotion paralysante qui gâche le quotidien de celui qui la subit. Elle peut s’insinuer à des moments où elle n’est pas la bienvenue et devenir, au fur et à mesure du temps de plus en plus gênante.
En thérapie, on utilisera des techniques qui visent à apaiser la personne qui souffre de peurs, on lui permettra d’identifier ce qui déclenche ses émotions, on lui apprendre à prendre de la distance par rapport à d’éventuelles peurs irrationnelles.
On pourra par exemple enseigner le Swish qui est une technique bien connue en PNL (Programmation Neuro Linguistique) qui permet de remplacer très rapidement une image dite « négative » par une image neutre ou positive de manière à apaiser l’émotionnel.
Petit à petit, le consultant restructure ses pensées, arrive à gérer son stress et ses peurs et apprend des stratégies pour revivre un vie plus saine et plus épanouissante.
La timidité est également une émotion particulièrement paralysante. Souvent liée à une anxiété sociale, parfois même une phobie sociale, elle est associée à des croyances limitantes qui entravent une communication simple et fluide.
Vous avez probablement déjà constaté qu’il est difficile voire impossible de nier ou de lutter de toutes ses forces contre une émotion. La plupart du temps cela est contreproductif et on ne fait que renforcer l’émotion dont on souhaite se débarrasser.
Ainsi, tant qu’on n’a pas accepté une émotion, elle revient, parfois avec plus de force encore que la première fois où elle s’est présentée.
Les émotions sont en quelque sorte des messages : tant qu’elles ne sont pas entendues, elles reviennent.
En thérapie, on apprend à écouter ces messages et, par le biais de l’hypnose ou de l’EMDR, la personne peut progressivement sortir de ses blocages afin de s’épanouir dans les interactions sociales en surmontant la timidité qui les entravait.
L’apprentissage de l’autohypnose est une étape fondamentale pour que vous puissiez apprendre progressivement à reprendre le contrôle sur les émotions qui vous submergent.
Le travail en hypnose, préalable à cet apprentissage, s’oriente essentiellement vers trois pôles : accepter ses émotions, laisser passer ses émotions et transformer ses émotions.
A partir du moment où la personne sait, par l’expérience thérapeutique, qu’elle peut maîtriser ses émotions, elle reprend le contrôle et ne se fait plus dominer par elles.
Je considère qu’apprendre l’auto-hypnose c’est renforcer considérablement la confiance en soi et l’estime de soi. Plus on comprend et plus on contrôle comment communiquer avec notre inconscient, c’est à dire notre cerveau, plus on a confiance en ses capacités.
Troubles du sommeil
L’insomnie, qu’elle soit sévère ou pas, chronique ou passagère, fait également partie des symptômes de plusieurs maladies physiques et mentales : on la retrouve ainsi chez les personnes qui souffrent de dépression, de trouble bipolaire et dans de nombreuses maladies mentales.
L’hypnose (et en particulier l’hypnose ericksonienne) est probablement la solution reine pour apprendre à mieux dormir ou à régler les troubles du sommeil car elle combine plusieurs possibilités thérapeutiques : gérer son stress, se sevrer des hypnotiques, diminuer fortement l’anxiété, se relaxer, changer de comportement, régler des conflits ou des deuils non faits…
Enfin, l’hypnose sera particulièrement adaptée et efficace pour les personnes qui sont dans une forme d’hyper contrôle ou d’hyper vigilance. Chez ces dernières, dans un premier temps, il faudra pendant une ou deux séances mettre en place des protocoles d’autohypnose pour qu’elles apprennent à contrôler leur lâcher prise, ainsi, on valorise le besoin de contrôler tout en le dirigeant vers un paradoxal contrôle du lâcher prise et par conséquent de l’endormissement.
Au fur et à mesure des séances, vous reprendrez confiance en vous sur le long terme, confiance en votre corps, en ses capacités d’endormissement et si tout cela est couplé à une thérapie vous permettant si nécessaire de placer dans le passé ce qui encombre votre présent (deuils non faits, traumatismes non résolus, conflits…) alors vous devriez pouvoir enfin vous libérer de l’insomnie et retrouver des nuits paisibles.
Selon le Centre d’investigation et de recherche sur le sommeil (CIRS)
« On classifie les parasomnies selon la phase de sommeil pendant laquelle elles surviennent:
Les parasomnies du sommeil lent profond comprennent les éveils confusionnels, les terreurs nocturnes et le somnambulisme.
Les parasomnies associées au sommeil paradoxal incluent les cauchemars, les paralysies du sommeil et le trouble du comportement en sommeil paradoxal.
Parmi les autres parasomnies figurent l’énurésie (le fait d’uriner involontairement), la cathathrénie (gémissements expiratoires), les hallucinations hypnagogiques (à l’endormissement) ou hypnapompiques (au réveil) et les troubles alimentaires liés au sommeil. »
Afin de traiter les différentes parasomnies en hypnose ou en EMDR (si le trouble est lié à un traumatisme) on cherche les causes, on analyse les déclencheurs, et on apprend progressivement à l’inconscient de la personne à faire différemment.
Peu à peu, la personne retrouve des routines de sommeil plus saines, on améliore la qualité de son sommeil et on favorise un bien-être global.
Selon l’INSERM, L’hypersomnie est un sommeil anormalement prolongé, anormalement long ou bien survenant trop fréquemment.
Selon l’INSERM, « Les hypersomnies correspondent à un besoin excessif de sommeil, qui s’exprime selon les cas par
un allongement de la durée de la nuit
une somnolence diurne excessive
un endormissement facilité voir irrépressible au cours de la journée
un épuisement chronique »
Afin de traiter les différentes hypersomnies en hypnose ou en EMDR (si le trouble est lié à un traumatisme) on cherche les causes, on analyse les déclencheurs, et on apprend progressivement à la personne à éliminer les facteurs de stress qui troublent son sommeil tout en lui faisant reprendre de nouvelles habitudes plus saines.
Peu à peu, la personne réapprend à mieux gérer son sommeil afin de retrouver un nouvel équilibre veille/sommeil et des nuits enfin réparatrices.
Les difficultés d’endormissement, le manque de sommeil comme les réveils nocturnes sont un des problèmes majeurs de notre époque et un motif récurrent de consultation médicale ou paramédicale.
Les perturbations du sommeil peuvent hélas avoir des conséquences douloureuses.
Si vos troubles du sommeil sont causés par des traumatismes non résolus, une angoisse de la mort (c’est souvent le cas tant on associe assez facilement le sommeil et la mort dans l’inconscient collectif) ou même un accident de la vie qui vous préoccupe et vous empêche d’accéder au repos, alors, je vous proposerai probablement une thérapie EMDR.
l’hypnose, l’autohypnose, l’EMDR, et l’adoption de nouvelles routines saines sont des moyens efficaces pour améliorer la qualité de votre sommeil et retrouver un équilibre dans votre vie.
Le traitement des troubles du rythme circadien en thérapie vise donc à ajuster les habitudes de sommeil et à promouvoir un cycle circadien plus régulier afin de retrouver un équilibre harmonieux entre le cycle de sommeil et les activités diurnes quotidiennes.
Troubles alimentaires
Selon Ameli, le site de l’assurance maladie, « La boulimie se caractérise par des prises compulsives de quantités importantes de nourriture suivies de comportements compensatoires (vomissements, prise de laxatifs, jeûne ou exercice physique excessif…) »
Ainsi, la personne qui souffre de boulimie alterne entre des crises compulsives boulimiques et ce qu’on appelle des « purges compensatoires » pour perdre le poids pris pendant les crises de boulimie.
En thérapie, on cherchera à identifier les causes qui sous-tendent ces comportements, on vérifiera si les causes sont traumatiques et on travaillera à restaurer une meilleure image de soi.
Trop souvent, la boulimie est associée à des comportements destructeurs et à une image très dégradée de soi.
La personne apprend progressivement à maîtriser les comportements destructeurs, et retrouve un rapport sain à la nourriture, une image corporelle et une qualité de vie plus saines et propices à un nouvel équilibre.
L’anorexie mentale peut se définir par une restriction calorique volontaire ou que la personne provoque elle-même (par les vomissements ou l’utilisation de médicaments ou même par une activité physique intensive).
C’est une maladie mentale qui se soigne d’abord par des médecins, des psychiatres, comme pour la plupart des TAC (troubles du comportement alimentaire) il est important que la personne soit suivie par des professionnels de santé qualifiés. L’hypnose comme l’EMDR sont un accompagnement qui permettent à la personne d’explorer qui elle est dans un environnement sécurisé.
Ainsi, on travaillera sur des techniques d’apaisement, de changement de comportement, de gestion du stress et on tentera de permettre à la personne de redécouvrir son corps, non comme elle croit qu’il est ou qu’il devrait être mais tel qu’il est réellement.
Lorsque cette approche est faite en collaboration avec d’autres professionnels de santé elle est souvent bénéfique et permet à la personne très progressivement et à son rythme de retrouver un rapport apaisé à l’alimentation et une image corporelle plus saine.
L’hyperphagie boulimique peut se définir par des crises compulsives pendant lesquelles la personne ne peut pas s’empêcher de manger ce qui provoque rapidement une prise de poids.
Quel que soit le trouble dont on souffre, cela peut avoir non seulement un impact sur le corps (prise de poids, obésité, maigreur maladive, fatigue, étourdissement et hélas il y en a beaucoup d’autres)
mais également un impact sur la santé mentale (perte de confiance, honte, culpabilité, sentiment de ne rien valoir, comportements autodestructeurs hélas là aussi la liste est longue).
Comme pour l’anorexie, on travaillera sur des techniques d’apaisement, de changement de comportement, de gestion du stress et on tentera de permettre à la personne, via l’hypnose ou via l’emdr si la personne souffre de traumatismes non résolus, de redécouvrir son corps, non comme elle croit qu’il est ou qu’il devrait être mais tel qu’il est réellement.
La plupart des personnes qui souffrent de boulimie, d’hyperphagie ou tout simplement de compulsions alimentaires (le grignotage peut être une compulsion quand c’est un comportement qu’on n’arrive pas à contrôler) me disent qu’elles cherchent à combler un vide.
L’objectif de la thérapie en hypnose sera de comprendre ce vide, de comprendre quelles sont les raisons qui nous poussent à ainsi « manger nos émotions » afin de proposer ensuite un comportement alternatif sain.
On pourra par exemple utiliser le protocole du changement de comportement (lien) l’important étant de changer la relation de la personne avec la nourriture, puis, si nécessaire, avec son propre corps.
Parfois, les troubles du comportement alimentaire sont des réflexes causés par des traumatismes qui n’ont pas été réglés.
Les traumatismes sont hélas variés mais sachez que la plupart des compulsions et des addictions (alimentaires ou pas) viennent de traumatismes non résolus.
D’après mon expérience, la plupart des hommes et des femmes en surpoids ont hélas connu dans l’enfance attouchements, viol, inceste ou humiliation. Cela laisse une trace douloureuse et c’est comme si l’inconscient, pour protéger la personne, fabriquait une sorte de carapace de graisse afin d’éviter que l’enfant ne souffre à nouveau.
En thérapie, on veillera donc particulièrement à identifier les causes (traumatiques ou non) des compulsions alimentaires afin de les traiter et de permettre ensuite à la personne d’apprendre des techniques pour gérer ses émotions (plutôt que de les manger) afin qu’elle puisse retrouver le contrôle de son alimentation pour une vie bien plus apaisée.
De trop nombreuses personnes souffrant ou non de TCA ont un rapport douloureux à leur propre image. Elles peuvent se voir plus grosses qu’elles ne le sont, elles peuvent focaliser sur un détail (le ventre, par exemple, qu’elles imaginent immense) : c’est ce qu’on appelle la dysmorphophobie.
Attention : ceci n’a RIEN à voir avec la volonté ou la réalité.
Les hommes et les femmes qui subissent des comportements compulsifs ne le font pas exprès, ne manquent pas de volonté.
Très souvent, les mécanismes des compulsions comme ceux qui entraînent prise ou perte de poids reposent sur des motifs inconscients.
Quelles que soient les raisons conscientes ou inconscientes, nous finissons par ne plus être à l’écoute de notre corps, de ses besoins, et la fatigue finit par entraîner ces compulsions et ce grignotage infernal parce que notre organisme épuisé a besoin d’énergie, énergie qu’il pense trouver dans la nourriture…
Ainsi, le travail en hypnothérapie vise à retrouver la sérénité également parce que plus vous serez en paix, moins vous aurez de conflits internes générant les comportements dont vous ne voulez plus.
Il est possible de retrouver une relation harmonieuse à son propre corps, il est possible de retrouver une relation saine à l’alimentation.
L’hypnose comme l’EMDR peuvent vous y aider.
Dans l’idéal, il y a une alliance thérapeutique entre les professionnels de santé et les différents nutritionnistes, psychothérapeutes et thérapeutes qui joignent leurs compétences et leurs forces spécifiques pour vous accompagner vers votre rétablissement.
