Le biais de confirmation en psychothérapie sociale

cube, géométrie

 

Introduction

Pourquoi avons-nous tendance à privilégier ce qui nous prouve, ou semble prouver, que nous avons raison ?

J’ai envie de vous parler un peu d’un des biais cognitifs principaux du cerveau :

Le biais de confirmation

J’aimerais que vous compreniez quelque chose de vital (ce n’est pas un euphémisme) : notre cerveau cherche TOUJOURS à prouver que nous avons raison.

Le biais de confirmation, c’est ça.

Chaque jour, dans notre réalité, notre cerveau sélectionne dans ce qui nous arrive, ou ne nous arrive pas, tout ce qui prouve que nous avons « raison ». Tout. Y compris ce qui n’est pas « raisonnable » ou même rationnel.

Dan Gilbert dans « Et si le bonheur vous tombait dessus » l’illustre avec cet exemple qui parle à tout le monde :

« Quand la balance de notre salle de bains nous indique la mauvaise nouvelle, nous descendons et remontons de suite, juste pour être certain que nous n’avons pas mal lu l’écran ou mis trop de pression sur un pied. Mais quand elle indique une perte de poids (le Saint-Graal !), ça nous met de bonne humeur pour le reste de la journée. En acceptant d’office les preuves quand cela nous arrange, et en insistant plus dans le cas contraire, on fait subtilement pencher la balance en notre faveur. »

Si, par exemple, une personne pense que « le monde est cruel et violent », eh bien c’est ce que son cerveau va sélectionner dans sa réalité. Elle ne verra pas ce qui pourrait prouver que ce n’est pas complètement le cas, ou à peine : la faute au biais de confirmation.

Notre cerveau n’est ni “méchant” ni “gentil”, non, c’est un organe, il n’est pas “moral” : il cherche simplement à justifier nos croyances les plus fortes.

Pour le dire autrement : tu ne crois pas ce que tu vois. TU VOIS CE QUE TU CROIS.

Plus notre croyance est forte, plus notre cerveau essaie de la justifier.

Petit exercice

Demandez-vous un instant quelles sont vos croyances les plus fortes. Et classez-les. Celles qui vous font du bien, celles qui vous font du mal. Ne vous demandez pas si elles sont vraies ou fausses, demandez-vous juste si ça vous fait du bien d’y croire, ou pas.

Je voudrais que parmi celles qui vous font du bien vous choisissiez celle qui vous fait le plus de bien et, qu’à partir d’aujourd’hui, vous cherchiez ce qui prouve qu’elle est vraie.

Jour après jour, petit à petit, vous verrez le monde autrement.

Essayez, vous pourriez bien être surpris !

Plus d’infos ? Je vous conseille cette vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=6cxEu-OP5mM et… Google est votre ami 😉

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